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Jardins ouvriersArticle de Wikipédia, l'encyclopédie librehttp://wikipedia.orgUn jardin ouvrier, ou jardin familial est un jardin mis à la disposition de la population pour lui procurer divers avantages qui compensent ses conditions de vie durant le reste de la semaine. HistoireLes jardins ouvriers datent de la fin du XIXe siècle. Ils ont été imaginés par l'abbé Jules Lemire, député-maire chrétien de la ville d'Hazebrouck en Flandre française (Nord).À l'origine, ils ont pour vocation l'épanouissement et la rééducation des familles ouvrières. « Les jardins ouvriers professent une vocation sociale et défendent un certain ordre social : s'ils permettent aux ouvriers d'échapper à leur taudis en profitant d'un air plus respirable, ils les éloignent aussi des cabarets et encouragent les activités familiales au sein de ces espaces verts ». Afin de faciliter la distribution des parcelles à ses administrés, l'abbé Lemire fonde, en 1896, la Ligue française du coin de terre et du foyer. ÉvolutionEn 1904, il n'existe que quarante-huit jardins ouvriers en région parisienne pour 3,5 millions d'habitants. Par le biais de la Société des jardins ouvriers de Paris et banlieue, leur multiplication est favorisée. En 1913, la région parisienne en possède 1 515, dont la moitié sont implantés en banlieue.Les deux guerres mondiales provoquent la mise en potagers de nombreux parcs et parcelles historiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, on compte 250 000 jardins ouvriers en France. La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux. Le cadre légal est défini par le code rural : les jardins familiaux doivent être gérés par des associations loi 1901 En France, le 15 octobre 2003, une proposition de loi relative aux jardins collectifs est adoptée par le Sénat. L’examen de ce texte ravit visiblement les sénateurs qui se succèdent à la tribune pour vanter les mérites de ces jardins lancés il y a plus d’un siècle ;
ActuellementUn jardin associatif a une superficie de 270 m², en moyenne. Il est constitué d'un potager, d'environ de deux tiers de la superficie et d'un espace d'agrément, dans lequel se trouve un abri pour ranger les outils, pour le dernier tiers.L'âge moyen d'un membre est de 54 ans. On s'aperçoit qu'il y a de plus en plus de personnes jeunes, environ 25 ans, qui demandent à cultiver une parcelle en association. Un jardin requiert près de six heures de travail minimum par semaine, aux saisons printemps, été : semis, désherbage, arrosage, binage, entretien courant, récolte, fleurissement. Un budget de 120 euros est nécessaire chaque année culturale : achats de semis ou de plants, carburant pour tondeuse et motoculteur, traitement. Mais le jardinier peut diminuer ce budget, en fabriquant lui-même ses graines, semis et traitements (à base d'orties par exemple). La vie en collectivité entraîne des obligations envers l'association : respect du voisinage et de l'environnement, travaux d'intérêt collectif. Mais l'adhérent bénéficie de beaucoup d'avantages : convivialité, entraide, solidarité, livraison gratuite d'une pompe et d'un abri de jardin, réductions de prix auprès de centrales d'achats, repas et soirées dansants, concours des plus belles parcelles. Dans l'agglomération de REIMS, les jardins en associations sont un exemple d'entretien et de propreté, ils sont cultivés avec goût, et un effort est mis particulièrement sur le fleurissement. « Dans notre ville, les jardins familiaux se distinguent aisément des jardins privés. Nous sommes fiers de nos parcelles » indique le président Didier KLODAWSKI. Voir aussi les Jardins familiaux
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