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Jardins ouvriers

Exemples de durabilité
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Un jardin ouvrier, ou jardin familial est un jardin mis à la disposition de la population pour lui procurer divers avantages qui compensent ses conditions de vie durant le reste de la semaine.

Histoire

Les jardins ouvriers datent de la fin du XIXe siècle. Ils ont été imaginés par l'abbé Jules Lemire, député-maire chrétien de la ville d'Hazebrouck en Flandre française (Nord).
À l'origine, ils ont pour vocation l'épanouissement et la rééducation des familles ouvrières. « Les jardins ouvriers professent une vocation sociale et défendent un certain ordre social : s'ils permettent aux ouvriers d'échapper à leur taudis en profitant d'un air plus respirable, ils les éloignent aussi des cabarets et encouragent les activités familiales au sein de ces espaces verts ».
Afin de faciliter la distribution des parcelles à ses administrés, l'abbé Lemire fonde, en 1896, la Ligue française du coin de terre et du foyer.

Évolution

En 1904, il n'existe que quarante-huit jardins ouvriers en région parisienne pour 3,5 millions d'habitants. Par le biais de la Société des jardins ouvriers de Paris et banlieue, leur multiplication est favorisée. En 1913, la région parisienne en possède 1 515, dont la moitié sont implantés en banlieue.
Les deux guerres mondiales provoquent la mise en potagers de nombreux parcs et parcelles historiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, on compte 250 000 jardins ouvriers en France.
La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux. Le cadre légal est défini par le code rural : les jardins familiaux doivent être gérés par des associations loi 1901
En France, le 15 octobre 2003, une proposition de loi relative aux jardins collectifs est adoptée par le Sénat.
L’examen de ce texte ravit visiblement les sénateurs qui se succèdent à la tribune pour vanter les mérites de ces jardins lancés il y a plus d’un siècle ;
  • « La poésie du béton et de l’asphalte n’attire plus guère les foules. Le monde se minéralise, s’atomise, s’informatise, et les Français se tournent de plus en plus vers le monde du vivant : les jardins, la forêt, la campagne. Il suffit d’une fleur et d’un jardin autour pour embaumer les heures et colorer les jours » (Christian Cointat, membre de la Délégation parlementaire pour l'Union européenne (UMP))
  • « Voyant dans ces jardins collectifs, l’antidote au mal des villes » (Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret (Centre) (PS))
  • « Nous parlons des fleurs et des fruits, de la ville et de la beauté, de l’insertion de tous. Celui qui bêche, sème, arrose et entretient devient acteur modeste mais à part entière de l’application française du protocole de Carthagène sur la biodiversité » (Marie-Christine Blandin , sénateur du Nord-Pas-de-Calais (les Verts))
  • « Les jardins familiaux, qu’ils soient d’insertion ou partagés sont source d’équilibre social, facteurs de vie locale et de cadre de vie » (Tokia Saïfi, député européen (PPE, Parti populaire européen))
Le projet de loi propose de rédiger l'article L.561-1 du Code rural ainsi : « L’appellation « jardins collectifs » fait référence aux jardins familiaux, aux jardins d’insertion et aux jardins partagés » ... « On entend par jardins familiaux les terrains divisés en parcelles, affectées par les collectivités territoriales ou par les associations de jardins familiaux à des particuliers y pratiquant le jardinage pour leur propre besoins et ceux de leur famille à l’exclusion de tout usage commercial. »

Actuellement

Un jardin associatif a une superficie de 270 m², en moyenne. Il est constitué d'un potager, d'environ de deux tiers de la superficie et d'un espace d'agrément, dans lequel se trouve un abri pour ranger les outils, pour le dernier tiers.
L'âge moyen d'un membre est de 54 ans. On s'aperçoit qu'il y a de plus en plus de personnes jeunes, environ 25 ans, qui demandent à cultiver une parcelle en association.
Un jardin requiert près de six heures de travail minimum par semaine, aux saisons printemps, été : semis, désherbage, arrosage, binage, entretien courant, récolte, fleurissement. Un budget de 120 euros est nécessaire chaque année culturale : achats de semis ou de plants, carburant pour tondeuse et motoculteur, traitement. Mais le jardinier peut diminuer ce budget, en fabriquant lui-même ses graines, semis et traitements (à base d'orties par exemple).
La vie en collectivité entraîne des obligations envers l'association : respect du voisinage et de l'environnement, travaux d'intérêt collectif. Mais l'adhérent bénéficie de beaucoup d'avantages : convivialité, entraide, solidarité, livraison gratuite d'une pompe et d'un abri de jardin, réductions de prix auprès de centrales d'achats, repas et soirées dansants, concours des plus belles parcelles.
Dans l'agglomération de REIMS, les jardins en associations sont un exemple d'entretien et de propreté, ils sont cultivés avec goût, et un effort est mis particulièrement sur le fleurissement. « Dans notre ville, les jardins familiaux se distinguent aisément des jardins privés. Nous sommes fiers de nos parcelles » indique le président Didier KLODAWSKI.

Voir aussi les Jardins familiaux

Collaborateurs de cette page: Thanh et mose .
Page modifiée dernièrement le Jeu 06 Avril, 2006 [17:46] par Thanh.


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